Racisme et discours de la haine : la peine de six mois de prison ferme contre Naima Salhi confirmée
1 min readLa cour de Tipaza a confirmé ce lundi le verdict de six mois de prison ferme prononcé en première instance à l’encontre de l’ex-députée et cheffe du parti de l’équité et de la proclamation, Naïma Salhi.

Naïma Salhi, cheffe du parti de l’équité et de la proclamation, et ex-députée est poursuivi pour « diffamation » « diffusion de publications portant atteinte à l’intérêt national » et « atteinte à l’intégrité territoriale ». Elle a été condamnée en novembre 2022 par le tribunal de première instance de Cheraga à six mois de prison ferme, sans dépôt, assortie d’une amende de 50 000 dinars, et de 150 000 dinars de dédommagement. Lors de son procès en appel, qui s’est tenu le 24 avril, le parquet avait requis l’aggravation de la peine prononcée en première instance. A l’origine de cette affaire, une plainte déposée contre elle en 2020 par Mourad Amiri, fonctionnaire au ministère de l’intérieur pour « discours de la haine ».
L’ex-députée connue pour son discours haineux et raciste, notamment sur les réseaux sociaux, envers les kabyles, a déjà fait l’objet d’une condamnation à six mois de prison ferme dans une autre affaire, suite à une plainte déposée contre elle par trois avocats de Tizi Ouzou pour « appel au meurtre de citoyens de la région de Kabylie» et «incitation à la haine raciale».