Plus de 4 000 Algériens toujours bloqués à l’étranger…
3 min readEn vacances ou en déplacement pour affaires ou pour des soins ou même pour des études, des milliers d’Algériens sont toujours bloqués dans plusieurs pays, et ce, depuis trois mois sans aucune information sur un possible rapatriement. Leur patience a atteint ses limites compte tenu de la dégradation de leur quotidien loin des siens.
Démunis financièrement,épuisés moralement,ils appellent les autorités“à mettre un terme à leurs supplices”. Ils se trouvent en Turquie depuis 3 mois, pays où les Algériens ont le plus souffert de cette situation. “C’est un cauchemar qui n’en finit pas.
En vain. Le rapatriement, qui a touché 600 personnes parmi les 1 200 qui s’y trouvaient, n’a concerné que ceux dont les noms ont paru sur une liste publiée la veille du départ par l’ambassade d’Algérie à Ankara. “Nous n’avons jamais compris sur quels critères ils se sont basés pour décider que l’un est prioritaire sur l’autre.
On nous dit qu’ils ont procédé par ordre alphabétique alors qu’ils auraient dû commencer par les plus âgés, les familles, les malades et laisser les célibataires, surtout ceux qui sont en bonne santé, pour les vols suivants”, ont-ils insisté.
Ils seraient, selon des recoupements de plusieurs sources, dont notamment les témoignages des concernées eux-mêmes, pas moins de 4 400 personnes en France, 450 en Arabie saoudite, une cinquantaine en Italie, à peu près le même nombre en Espagne, plus de 600 en Turquie, 36 en Inde, 30 en Indonésie, sans compter d’autres en plus petit nombre au Brésil, aux USA, aux Maldives, etc…
espérant que pour le second vol prévu hier, les autorités algériennes seront plus clémentes. C’est aussi l’espoir des étudiants en grand nombre qui se trouvent en Russie et dont le contrat avec les universités est arrivé à terme. Ils se retrouvent contraint à un “exil forcé” et qualifient leurs conditions de survie de “tragédie”.
More than 4,000 Algerians still stranded abroad…
Thousands of Algerians have been stranded in several countries for three months on vacation or traveling for business or for care or even for studies, without any information on a possible repatriation for three months. Their patience has reached its limits given the degradation of their daily lives far from their own.
Deprived financially, exhausted morally, they call on the authorities “to put an end to their torments”. They have been in Turkey for 3 months, the country where the Algerians have suffered the most from this situation. “It’s a never-ending nightmare.
In vain. The repatriation, which affected 600 of the 1,200 people there, only concerned those whose names appeared on a list published the day before departure by the Algerian embassy in Ankara. “We never understood what criteria they used to decide that one has priority over the other.
We are told that they proceeded in alphabetical order when they should have started with the elderly, families, the sick and left the singles, especially those who are in good health, for the following flights ”, they said. insisted.
They are, according to cross-checking from several sources, including in particular the testimony of the persons concerned themselves, not less than 4,400 people in France, 450 in Saudi Arabia, around fifty in Italy, roughly the same number in Spain, more than 600 in Turkey, 36 in India, 30 in Indonesia, not to mention others in smaller numbers in Brazil, the USA, the Maldives, etc …
hoping that for the second flight scheduled yesterday, the Algerian authorities will be more lenient. It is also the hope of the large number of students who are in Russia and whose contract with the universities has expired. They find themselves forced into “forced exile” and describe their conditions of survival as “tragedy”.