Le retour de Chakib Khelil en Algerie
2 min readReactions des partis politique sur le retour de l’ancien ministre de l’energie impliqué dans le scandale de corruption de l’affaire Sonatrach II.
Louisa Hanoune concernant le retour de Chakib Khelil en Algérie « Le retour du citoyen Chakib Khelil, hier, en Algérie est jusqu’à maintenant un non-événement.
Ahmed Ouyahia a réagi avec beaucoup de prudence, ce vendredi 18 mars, « Le citoyen Chakib Khelil est dans son pays. Si la justice n’a aucune affaire le concernant, pourquoi voulez vous qu’on commente son retour »
Amar Saâdani L’ancien ministre a servi son pays et son secteur à travers ses compétences et son savoir-faire. Khelil a choisi l’Algérie. Les Algériens doivent lui rendre ça, en le préférant aux autres responsables. Chakib Khelil a fait de Sonatrach une puissance. À son époque Sontrach était une entreprise forte, une place qu’elle a perdue depuis son départ.
قال رئيس حزب تجمع أمل الجزائر، الجمعة، إن عودة وزير الطاقة الأسبق شكيب خليل، « فرصة لرد الاعتبار « .للمظلومين، حيثما كانوا. مضيفا في السياق ذاته أن الدستور الجديد « بتأسيسه للجمهورية الثانية يجعل قطيعة بين الماضي وينشئ الممارسة المدنية للحكم »، وقال غول خلال إشرافه على نشاط حزبي بألإلو في ولاية الأغواط إنه ما فتئ يطالب بعودة الوزير الأسبق
M. Benflis a déclaré « Il n’est pas question pour moi de m’engager dans l’aspect personnel dans cette affaire, car il y a des lois qui devraient être applicables à tous et respectées par tous. Ce qui me semble le plus important est l’aspect institutionnel », en marge d’un meeting qu’il a animé, devant de jeunes militants de son parti. Il a estimé que le délitement des institutions de l’Etat a « atteint des niveaux inconnus auparavant ».
Athman Maazouz, chargé de communication au RCD souligne : Le retour de Chakib Khelil devrait être normalement quelque chose de positif dans un pays où la justice devrait chercher à éclairer l’opinion sur des affaires ayant éclaboussé un département ministériel géré pendant des années par ce dernier» . Son retour au pays, enchaîne-t-il, interpelle en premier lieu ceux qui l’ont le plus souvent accusé ou protégé. «Mais cette affaire doit, en priorité, laisser place à la justice et à l’éclosion de la vérité sur des questions liées à des soupçons d’atteinte à l’économie nationale.
Mohamed Dhouibi : président du mouvement Ennahda, , a estimé, lors d’un meeting animé à M’sila, que le retour de Chakib Khelil «ébranle les fondements de l’Etat algérien qui n’a pas respecté les principes de la justice ne serait-ce que sur le plan de la forme». «Il remet en cause le discours officiel sur l’indépendance de la justice et constitue une provocation à l’égard du peuple algérien qui n’aspire qu’à un travail objectif de la justice, seule habilitée à innocenter les innocents et à condamner les coupables», affirme-t-il.